The Secret Handshake of Dutch: How the Dutch Have Systematically Denied Access to their Language in the Caribbean

Terri Lynne Bakker, Language Planning and Policy Coordinator: Saba and St. Eustatius, Saba Educational Foundation

ABSTRACT. Despite recent decades of intervention, the Dutch language remains inaccessible to the non-Dutch speaking populations of the Caribbean. Dutch colonialism ushered in multicultural development, yet also maintained Dutch as the de facto language of power. This article examines how the Dutch advanced their linguistic ideology throughout history and how currently, Dutch remains the language of exclusion and failure for the English-creole-speaking populations of Saba and St. Eustatius, maintaining European control over the public entities of the islands. This study analyses the relevant histories within the framework of historical persistence (Nunn, 2012) and identifies some of the underlying ideologies using ethnological methodology (McCarty, 2015), highlighting the dichotomy between the coloniser and the colonised. In sum, this examination points toward the Dutch people’s reluctance to share their language with people of other cultures, preferring to maintain sole proprietorship of the language of power. Addressing this underlying dogma is vital to any attempts to equalise the language playing field for the islands’ inhabitants.

RÉSUMÉ. La langue néerlandaise demeure inaccessible aux peuples non-néerlandais qui habitent les territoires colonisés antérieurement par les Pays-Bas, malgré les décennies récentes remplies d’interventions. Le colonialisme néerlandais apporta aux Antilles néerlandaises un ère de développement multiculturel, tout en gardant en place le néerlandais en tant que langue de pouvoir dans les faits. Le présent article cherche à comprendre comment les Néerlandais ont réussi à promouvoir leur idéologie linguistique dans cette partie du monde à travers l’histoire, et également la façon dont la langue néerlandaise est restée la langue de l’exclusion et de l’échec pour les gens des îles de Saba et de St. Eustatius, un peuple qui parlent un créole basé sur l’anglais. Le contrôle européen sur les entités publics est désormais maintenu dans ces îles. Cette étude analyse les histoires pertinentes dans le cadre de la « persistance historique » (Nunn, 2012). Nous identifions des idéologies qui sous-tendent la situation, à l’aide d’une méthodologie ethnologique (McCarty, 2015, tout en mettant l’emphase sur la dichotomie entre le colonisateur et le colonisé. Pour résumer, cette étude démontre que le peuple néerlandais refuse carrément de partager leur langue avec des gens issus d’autres cultures, choisissant plutôt de rester les seules et uniques propriétaires de la langue de pouvoir. Si l’on cherche à rendre plus équitable la situation linguistique aux Antilles néerlandaises pour les peuples colonisés, il faudra s’adresser à ce dogme.

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